QUI ? John Harwood, critique, poète et romancier australien né en 1946. Curieusement, cet auteur d'abord connu pour ses poésies a remporté son premier véritable succès auprès du public avec un premier roman fantastique, The Ghost Writer (non traduit), lauréat de nombreux prix spécialisés.
QUAND ? Angleterre, fin de l'ère victorienne.
QUOI ? Constance Langton reçoit la visite d'un avocat, John Montague. Celui-ci lui annonce qu'elle vient d'hériter d'un manoir de famille dans le Suffolk, Wraxford Hall, et lui conseille de vendre la propriété sans perdre une seconde. Wraxford Hall jouit en effet d'une sinistre réputation : ses précédents propriétaires y sont morts dans d'étranges circonstances et une jeune femme, Eleanor Unwin, y a mystérieusement disparu avec sa fille. Quels terribles secrets renferme Wraxford Hall ?
ALORS ? Il y a un plaisir coupable à lire John Harwood tant sa fameuse "séance" avive le souvenirs de lectures exquises et de frissons délicieux. De Ann Radcliffe à Bram Stoker en passant par Daphné du Maurier, Conan Doyle ou Dickens, John Harwood s'offre le luxe inouï de ressusciter le roman gothique anglais et ses avatars victoriens dans un hommage exhubérant aux codes de l'époque. La reconstitution est saisissante, les moyens illimités : il suffit de lire les pages consacrées au manoir de Wraxford Hall pour se convaincre de l'habileté et du talent de Harwood (pas une porte sans ses grincements ou un clair de lune sans ses ombres démoniaques !). Captivant de bout en bout, La Séance accuse malgré tout quelques faiblesses, notamment lors d'un dénouement peut-être un poil trop échevelé. Mais, il n'empêche, on se régale et la séance passe bien vite !
ALORS ? Il y a un plaisir coupable à lire John Harwood tant sa fameuse "séance" avive le souvenirs de lectures exquises et de frissons délicieux. De Ann Radcliffe à Bram Stoker en passant par Daphné du Maurier, Conan Doyle ou Dickens, John Harwood s'offre le luxe inouï de ressusciter le roman gothique anglais et ses avatars victoriens dans un hommage exhubérant aux codes de l'époque. La reconstitution est saisissante, les moyens illimités : il suffit de lire les pages consacrées au manoir de Wraxford Hall pour se convaincre de l'habileté et du talent de Harwood (pas une porte sans ses grincements ou un clair de lune sans ses ombres démoniaques !). Captivant de bout en bout, La Séance accuse malgré tout quelques faiblesses, notamment lors d'un dénouement peut-être un poil trop échevelé. Mais, il n'empêche, on se régale et la séance passe bien vite !
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