QUAND ? 1936, la guerre civile espagnole éclate.
QUOI ? A la veille de la guerre civile, Féli, le narrateur, s'engage dans l'armée régulière. Issu d'une famille de juifs marranes installée près de Tolède, le jeune homme est hanté par le suicide de son grand-père, un propriétaire terrien dont les oliveraies ont fait faillite. Croyant laver la honte en se mettant au service de son pays, Féli ne tarde pas à se rendre compte qu'il est en réalité passé dans " le camp de la réaction et de l'aigreur ". La guerre éclate tandis qu'il termine ses classes à l'Alcazar. Il participe, du côté des défenseurs, au siège de la forteresse tolédane. Son destin bascule lorsque le commandant de la garnison lui confie une lettre d'appel à l'aide à porter au général Franco : hors de l'Alcazar, Féli est aussitôt fait prisonnier par les républicains. Manquant d'être fusillé, il parvient à gagner leur confiance et se range à leurs côtés...
ALORS ? Je vous l'accorde, le résumé ci-dessus est prometteur. Mais Olivier Sebban rate sa cible : la petite et la grande histoire servent de décor de carton pâte à un destin fade, stéréotypé que pollue un style un brin prétentieux. A force de s'interroger et de vouloir démontrer, l'auteur prive le livre de toute saveur. Roman désincarné et totalement dispensable.
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