QUI ? Brigitte Giraud, auteur estimable qui s'est construit petit à petit et que l'on aime beaucoup.
QUAND ? Indéterminé.
QUOI ? L'amour, c'est pas de la tarte...
ALORS ? Le titre, tiré d'un texte de Dominique A., résume bien l'ironie douloureuse de ce livre d'à peine quatre vingt onze pages, condensé d'impressions justes et de jugements aigus où l'on voit comment meurt l'amour, comment il se délite jusqu'à s'évanouir purement et simplement. L'auteur se concentre sur l'agonie d'un couple en perdition : lui, écrivain à succès ; elle, simple anonyme dont la banalité finit par insupporter : quête d'amour modeste contre ambition égoïste sur fond de guerre des sexes larvée. Tout sonne juste, on est dans le détail minuscule des sentiments abîmés avec les incontournables mots qui blessent, les gestes déplacés, les lapsus plus meurtriers que des coups ou les habitudes mortifères. Brigitte Giraud complète son observation par le portrait de ceux à qui on a volé l'amour : les veuves (sujet d'un chapitre brillant sous forme de sentences implacables) ou les maris abandonnés par leur femme (intolérable angoisse du vide qui s'installe).
QUAND ? Indéterminé.
QUOI ? L'amour, c'est pas de la tarte...
ALORS ? Le titre, tiré d'un texte de Dominique A., résume bien l'ironie douloureuse de ce livre d'à peine quatre vingt onze pages, condensé d'impressions justes et de jugements aigus où l'on voit comment meurt l'amour, comment il se délite jusqu'à s'évanouir purement et simplement. L'auteur se concentre sur l'agonie d'un couple en perdition : lui, écrivain à succès ; elle, simple anonyme dont la banalité finit par insupporter : quête d'amour modeste contre ambition égoïste sur fond de guerre des sexes larvée. Tout sonne juste, on est dans le détail minuscule des sentiments abîmés avec les incontournables mots qui blessent, les gestes déplacés, les lapsus plus meurtriers que des coups ou les habitudes mortifères. Brigitte Giraud complète son observation par le portrait de ceux à qui on a volé l'amour : les veuves (sujet d'un chapitre brillant sous forme de sentences implacables) ou les maris abandonnés par leur femme (intolérable angoisse du vide qui s'installe).
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