QUAND ? Barcelone, années 80.
QUOI ? Oscar Drai, quinze ans, a disparu pendant une semaine du pensionnat où il est interne. Où est-il allé et que lui est-il arrivé ? Quand l’histoire commence, Oscar vagabonde à travers Barcelone. Attiré par une mystérieuse maison apparemment abandonnée, il pénètre à l’intérieur. Se croyant seul, il commence ses investigations. Alors qu’il est en train d’examiner une curieuse montre à gousset laissée sur une table, il se rend compte que quelqu’un l’observe. Terrorisé, il s'enfuit. En rentrant au pensionnat, il s’aperçoit qu’il a gardé la montre...
ALORS ? Après la déception (relative mais bien réelle) du très (trop ?) attendu Jeu de l'Ange, la ressortie de ce roman paru en 1999 (et destiné dans un premier temps au public adolescent), avait de quoi susciter quelques doutes légitimes. Funeste erreur ! Marina se révèle un excellent roman-feuilleton où Zafon dévoile déjà une bonne partie de ses talents de conteur et de faiseur d'histoires. Pas un seul temps mort, des mystères et des rebondissements à chaque page, on a l'impression d'embarquer dans un train fantôme qui n'en finit pas de virevolter et de tourner. Certains font passer Marina pour une sorte de brouillon de L'ombre du vent mais, sous ses airs de Disparus de Saint-Agil gothique, il peut se targuer de belles réussites, à commencer par son ouverture sans complexe à l'horreur et au fantastique. Plus qu'une mise en bouche, une parfaite introduction aux méandres de Barcelone et de ses insondables mystères...
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